Son amitié a été essentielle pour me recycler à New York. Grâce à lui j’ai obtenu un pardon rapide des collectionneurs qui lui ont moins pardonné qu’à moi. Ici tout se ramène à une chose : Le fric ! Tu t’imagines la tête qu’ont fait les marchands quand la justice à mis le nez dans leurs affaires pour leur dire qu'ils ne pourraient pas faire les bénéfices escomptés avec les tableaux que je leur avait vendu ! Et tu peux imaginer leurs têtes quand le juge racontait que j’étais réformé... alors qu’ils sont presque tous venu me voir lorsque je suis rentré à New York.
-Tu fais toujours des faux ?
-Nonnnnn ! Quant le Juge Stone a pris sa retraite il a voulu vérifier que je peignais bien des pots de fleurs pour des mamies retraités. Moi! David Stein ! Je lui ai laissé faire quelques deals avec des croûtes…mais heureusement j’ai réussi à le décourager.
-Donc tu fais pas des pots de fleurs pour les retraités ! C'est ça ?
-Voilaaa ! Si je fais des bouquets de fleurs c’est plutôt dans le style tournesols et pour des gens plein aux as. Moi je fonctionne là où il y a du fric et mon fric je l’ai toujours gagné dans la jet set !
-Et le juge dans tout ça ?
-C’est une bonne question.…Comment oublier un ami qui m’a poursuivi, harcelé et foutu en taule pour cinq ans ?
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